Changement de programme, pour le prochain concert on ne va pas se marrer avec les Zoozoos (ce sera une prochaine fois) mais on va marcher sur la lune avec Roxane ! Ce sera:

VENDREDI 21 MAI 2010 à 21H: SO LONELY

Au programme, un concert tribute dédié à Police. 3 excellents musiciens vont jouer durant une belle soirée les meilleurs morceaux de Sting, Andy Summer et Stewart Copeland: Every Breathe You Take, Message in The Bottle....

A ne pas louper...

Après une escapade sur les hauteurs du Corcovado, le Pélican part désormais célébrer l'un des plus grands poètes de la ville rose, ce sera :

VENDREDI 7 MAI 2010 à 21H : AVEC NOUS GARE A SWING

Concert hommage à Claude Nougaro à ne louper sous aucun prétexte !

Petite présentation:

Ce quartet vous transporte dans les tableaux de celui qui peint avec les mots, en rendant un hommage acoustique à ce protecteur amoureux de la Langue Française et du Jazz que fut Claude Nougaro. Par le tissage des notes et des mots, des genres et des influences tant géographiques que culturelles, il a su faire de l’amalgame un art. Combien d’amateurs de variété ont découvert le jazz grâce à lui, combien de musiciens de jazz ont appris à aimer la chanson en l’écoutant ? « Avec nous gare au swing ! » propose de revisiter avec le public la richesse de ce métissage musical. 

Plus d'infos sur leur Site et leur MySpace;

En Bonus une vidéo

Pour profiter des beaux jours d'avril, rien de tel qu'un vendredi rempli de Blues ! Le Prochain concert sera:

VENDREDI 23 AVRIL 2010 à 21 H: VINCENT BUCHER & CO

Harmoniciste d'exception et grand servieur du Blues.

Petite bio :

Passionné par le Blues,Vincent Bucher apprend l’Harmonica à l’age de 15 ans en écoutant Big Walter Horton,Sonny Boy Williamson et Little Walter. Un an plus tard il commence à jouer dans les rues et les metros de Paris. C’est là qu’il est remarqué par l’harmoniciste américain Sugar Blue qui l’invite sur scène à de nombreuses reprises et lui donne son premier « kit » micro et amplificateur. Dans la rue il rencontre le musicien franco-malgache Tao Ravao avec qui débutera une longue collaboration. Par l’intermédiaire de Sugar Blue,Vincent s’associe ensuite avec le guitariste Manuel Galvin en fondant le groupe Hot’Cha qui l’initiera au circuit des clubs et des concerts. Au sein de Hot Cha Vincent accompagnera plusieurs bluesmen américains tels Eddie Shaw,Jimmy Johnson ,Melvin Taylor à l’occasion de festivals et de tournées. A la même époque il fait la connaissance du légendaire Louisiana Red qui l’invite à jouer avec lui tout un concert au New Morning.Cette collaboration avec le bluesman durera, par intermittence plusieurs années . Parallèlement à Hot’Cha qui assure régulièrement les 1ère parties de Luther Allison,Paul Personne,Otis Rush etc…Vincent commence à jouer régulièrement avec Patrick Verbecke et il a même l’occasion d’enregistrer « tombé pour la France » avec Etienne Daho. Durant cette période il rencontre Frank Goldwasser et l’harmoniciste américain Matthew Skoller ;deux amitiés solides tout au long de sa carrière. En 1985, Vincent entreprend son premier voyage aux USA . Il rejoint d’abord Frank Goldwasser sur la cote ouest et aura l’occasion de se produire avec des artistes tels Sonny Rhodes,Troyce Keys, Boz Sgazz , Mark Hummel etc… Il retrouve ensuite Matt Skoller à Millwaukee et à Chicago où il découvre la scène légendaire du blues en « jammant » avec Sunnyland Slim,Billy Branch,Big Time Sarah et Magic Slim entre autres. De retour à Paris , Vincent ,fasciné par les origines du blues, s’intéresse aux différentes musiques africaines et « cousines » telles le reggae .Il s’associe avec le grand guitariste malgache Solo Razaf au sein du groupe Zouma qui combine Rhythm&Blues et musiques tropicales.Il joue et enregistre avec différents artistes africains tels Janet N’ Dyaye, Tom Diakité et Henri Dikongué.Il part jouer en Guyane et aux Antilles avec le groupe de reggae Krucial Age. A la fin des années 80 Bill Deraime le contacte pour remplacer JJ Milteau dans son groupe. Vincent tournera 5 ans avec Bill et enregistrera avec lui 2 albums : « Louisiane » et le fameux « Live ».Avec Patrick Verbecke il partira à Memphis pour le « Memphis in may blues festival »où il rencontrera Ruby Wilson et Mojo Bruford avec qui il se produira. Vincent intègre ensuite le groupe du bluesman Eddie C Campbell qui tournera en Europe pendant un an et demi. Avec Tao Ravao il enregistre l’ album « Love call »,fusion « blues malgache »qui amènera le duo à tourner non seulement en France mais aussi au Canada ,à Austin Texas et dans plus de 15 pays d’ Afrique australe et orientale.3 autres albums suivront par la suite : « Tany manga » « hé là bas » et « Soa ». Avec le guitariste Larry Skoller Vincent monte le projet « Chicago nights »qui lui donnera l’occasion d’accompagner bon nombre de légendes du blues telles :Carlos Johnson,Lynn Jordan,Little Smokey Smothers et Charlie Love avec qui il enregistre et coproduit le disque « Love of the Blues » En 1996 Vincent fait une rencontre importante en la personne du chanteur guitariste malien Lobi Traoré. Il se rend au Mali et au Burkina Faso à plusieurs reprises pour jouer et enregistrer avec Lobi (album « Duga « ) Toujours avec Lobi ,Traoré Vincent effectue une longue tournée des festivals « folk » et « world music » au Canada,tournée qui se terminera par une « jam session »unique reunissant ,entre autres,Lobi,Vincent et le bluesman légendaire Robert Lockwood junior ! Début 98 il part avec Tao Ravao et Lobi Traoré pour un long périple musical en Afrique de l’est qui lui permettra de cotoyer de grands artistes originaire du Kenya, d’Ethiopie,du Zimbabwe etc… Puis il participe à l’album de Paul Personne « instantanés »,il se rend ensuite à Chicago pour collaborer à la réalisation de l’album de Matthew Skoller : « shoulder to the wind »( suivra ensuite « these kind of blues » avec Lurrie bell,vamp samuels etc…) Par l’intermédiaire de Skoller il fait la connaissance de Charlelie Couture avec qui il jouera régulièrement dès 2000 et participera à 4 albums : « soudés soudés », « 109 », « double vue » et « newyorcoeur » En 2005 de retour d’une tournée africaine Vincent collabore avec un ami de longue date ,le grand artiste malien Boubacar Traoré pour l’album « kongo magni » ;depuis lors il l’accompagne régulièrement sur scène au cours de tournées et festivals partageant notamment l’affiche avec Lucky Peterson,Youssou N’Dour,Zachary Richard etc.. Parallèlement à toutes ces aventures Vincent n’a jamais cessé de se produire en clubs et festivals blues en tant que leader,chanteur,harmoniciste insufflant son énergie et son expérience à un répertoire blues intense et bien senti !

Plus d'infos sur son Myspace

Après presque quinze jours d'attente, on va savourer un nouveau bon moment au Pélican, ce sera:

VENDREDI 9 AVRIL 2010 à 21H : MANIS


Au programme des belles mélodies avec des textes de grande qualité servis par un artiste devenu vite incontournable rue du verger.

En détail :

JB Manis, de souche parisienne, a poussé ses branches jusque dans le midi de la France, en Camargue, où comme le chantait Brassens s’entendent encore les échos de fandangos et de sardanes. Là, des soirs d’été quand il n’a pas quinze ans, les roms de Sainte-Marie de la Mer lui apprennent ses premiers accords. Formation classique, donc. Du rythme avant toute chose. Puis la route le conduit en Espagne, plus tard au Maroc, et il absorbe les leçons d’autre laissés-pour-compte pour lesquels la musique est le seul exutoire : les gnawas et les gitans andalous. En 1999, J.B. Manis se produit sur les places de Montmartre, une guitare sèche à la main et son chapeau à ses pieds. Maigre récolte mais belles leçons. Les ruelles de la Butte ont abritées les débuts de quelques modèles - Aznavour, Brassens, ou Ferré, au cabaret de Patachou notamment. A la même époque, Manis s’envole pour les Antilles, où il sera docker le jour et musicien émerveillé la nuit, dans les bars du port Pointe-À-Pitre où il vaut mieux se tenir à carreau. Paris lui manque vite. Mais il lui restera de cette escapade comme un relent de zouc qui ne veut pas s’évanouir et qui hante chacune de ses compositions. Paris donc. Sa seule patrie, qu’il arpente inlassablement et dont il semble connaître chaque bar, et chaque recoin. Depuis bientôt dix ans, Manis y joue presque chaque semaine, puis bientôt presque chaque soir. Oh bien sûr ce n’est pas tous les soirs le Pérou, et le public n’est pas toujours des plus choisis, mais peu de musiciens peuvent se targuer d’un apprentissage plus minutieux, ou plus exaltant. Et le public se forme, et devient fidèle. Il faut dire que Manis le paye bien de cet amour. Il n’est pas avare de son énergie et ses concerts sont de véritables performances. Ni lui ni le public n’en sorte indemne, mais personne ne s’est avisé de s’en plaindre. Chacun de ses spectacles nous invite à un voyage hypnotique sur fond de rock et de sortilèges... Un univers enivrant, sensuel, à l'atmosphère singulière. Volontiers lancinantes, ses chansons évoquent, dans un climat sulfureux, les charmes ensorceleurs d'une bohémienne et la fascination qu'elle exerce sur l'artiste. Pourtant, intacts au coeur de ce maelström de son et de fureur, il y a les textes. Comme une raison d’être. Souvent drolatiques, toujours tranchants, ils sont le lien vital qui rattache Manis aux inspirateurs qu’il s’est choisi et sur les traces desquels il marche...
biographie rédigée par Grégoire Carbasse

En bonus, une ptite vidéo